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 Le Monde Tout Simplement

 

 

 

 

 

22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 16:05

Le quotidien des Vitry est devenu un véritable cauchemar. Des eaux usées sont fréquemment déversées dans leur cour par une buse qui a éclaté. La famille, qui vit dans le quartier de Beaufonds, attend des travaux depuis plusieurs mois.

 

Marie-Francelyne Vitry est au bord de la crise de nerfs. Depuis plus d’un an, sa cour est régulièrement inondée par des eaux usées, à l’odeur nauséabonde. En cause ? Une buse, placée à proximité de sa maison, qui a explosé. Comble de l’ironie, l’habitation de la Bénédictine est située rue… Rose des Bois, dans le quartier de Beaufonds. Excédé, son fils Mickaël proteste : “Le week-end dernier, nous avons été inondés alors que nous avions de la famille chez nous. Avant, ma mère gardait des enfants. Maintenant, avec cette eau sale partout, les parents ne veulent plus les lui confier”.

 

UNE GRAVE ERREUR

 

Aujourd’hui, la situation est devenue intenable pour la famille. Les Vitry ont été obligés de réorganiser leur quotidien. “Mes petits-enfants ne peuvent plus venir me voir. Le linge, nous sommes obligés d’étendre dans les chambres. Nous voulions faire des travaux à l’arrière de la maison, mais avec toute cette saleté, c’est impossible”, confie Marie-Francelyne Vitry, les larmes aux yeux. Les Bénédictins expliquent avoir contacté à plusieurs reprises la Semac, responsable de la construction des logements. “Il y a plus d’un an, une équipe est venue faire des photos, indique Mickaël, le trou devait être rebouché mais personne n’est jamais venu… On les a appelés plusieurs fois, ils nous ont dit que le dossier était en cours. Nous avons prévenu la Cise et la mairie, ça n’a servi à rien”. Ludovic Blanchet, référent technique aménagement à la Semac est beaucoup plus nuancé : “Les Vitry nous ont effectivement interpellés il y a un an. Mais à l’époque, le problème n’était pas le même. Il s’agissait d’une petite fuite. Les travaux d’agrandissement de la parcelle ont sans doute fait empirer la situation”. Car la buse incriminée n’a été découverte que lors de la construction de la clôture des Vitry. Inacceptable pour Willy Gravina, directeur des services techniques de la mairie de Saint-Benoît : “Construire une clôture sur un réseau d’eaux usées, c’est une grave erreur ! Maintenant, nous devons résoudre le problème mais c’est la Semac qui s’est occupée de la réalisation de ces logements sociaux”. Ludovic Blanchet préfère parler de responsabilités partagées : “Bien sûr qu’il y a eu une erreur de notre part. Mais aucun plan topographique ne précise l’existence de cette buse. Lorsque nous avons fait les déclarations préalables au début des travaux, nous n’avons eu aucun retour, aucune information”. Seul point sur lequel mairie et Semac s’accordent : la nécessité d’engager des travaux au plus vite. “L’objectif, c’est de colmater le trou dans la buse avant ce week-end”, expose Ludovic Blanchet. Une équipe de la Cise doit donc se rendre chez les Vitry dans les jours qui viennent. Mais le déplacement du réseau d’eaux usées n’est pas prévu dans l’immédiat. Willy Gravina souligne : “Il faudra des études préalables. Nous ne pourrons sûrement rien faire avant la fin de l’année”

 

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22 juillet 2010 4 22 /07 /juillet /2010 16:01

L’ Entre-Deux se dévoile ce week-end. La star du jour : le choca ! Cet agave aux longues feuilles rigides munies d’épines n’a, a priori, pas un aspect sympathique. Et pourtant les habitants de l’Entre-Deux s’en passionnent. Les feuilles se travaillent, le cœur est succulent et c’est une plante médicinale qui aide à soigner blessures et maladies de peau. Alors choca ou pas choca ?

 

La huitième édition de la fête du choca, organisée par l’ Office Municipal des Animations Globalisées, (Omag), se déroulera ce week-end à l’ Entre- Deux sur la place de la Liberté. Depuis l’année 2000, la fête vise à valoriser les produits du terroir et l’artisanat traditionnel du choca. Chaque année 6 à 8 000 personnes se retrouvent dans le village créole pour festoyer autour du choca présenté sous toutes ses formes. L’artisanat du choca a évolué et l’Entre-Deux profite de l’événement pour présenter toutes les nouvelles techniques de la matière première. Lors du concours culinaire “Le choca fé son dentel”, il sera démontré, et les dégustations suivront, que le choca se cuisine à toutes les sauces : carri, beignets, samoussas, pizza, confiture…

 

COLLIERS, SACS, ET AUTRES OBJETS…

 

Le choca peut servir au plat populaire : boucané choca. Comme aux plus raffinés : sauté de camaron au choca. “C’est le cœur du choca bleu qui se mange”, explique Gwendoline Choudar, directrice de communication. “L’agave bleu nommé Vera Cruz est assez rare alors que le choca vert est devenu une véritable peste végétale à la Réunion”. La plante contient une grance quantité de bulbilles qui assurent la propagation très efficace de l’espèce. L’ Entre-Deux se dit ville du choca, mais la plante n’est pas endémique. Importé d’Amérique centrale au XIXe siècle, les Réunionnais se servaient de l’aloès vert, alias choca, pour la production de fibres servant à la confection de cordages pour les bateaux. Il est bon à savoir aussi que la plante mexicaine n’est autre que la base fondamentale de la fameuse boisson alcoolisée Tequila. Mais avant de la transformer en substance psycho actives (alcool) revenons aux pratiques locales de la plante. Le choca vert (furcrea foetida) se tresse ! En effet pour pallier cette propagation massive, les artisanes ont su exploiter les richesses de l’agave et chaque génération acquiert les savoir-faire de cette formation traditionnelle. Mais aujourd’hui les simples savates choca ne sont plus à la hauteur. Les artisanes proposent maintenant des capelines, des boucles d’oreilles, des colliers, sacs, et autres objets… L’innovation est au comble de la matière première. L’activité capeline est un mélange de matières endémiques de la réunion, comme le vétiver, le vacoa, les lianes de chèvrefeuille… mélangées au choca. De la coupe de la feuille à la tresse en passant par le rapage et le lavage, ce week-end, les visiteurs pourront assister à des démonstrations et découvrir le fastidieux, mais néamoins magique, travail du choca. L’évenement est administré par Dominique Grondin, président de l’Omag, et Marie-José Rivière, directrice de l’association des petits métiers, sans qui ces trois journées festives n’auraient pas lieu. L’Entre-Deux est un petit village qui regorge de plaisirs culturels et d’activités et les visiteurs quel que soit leur âge pourront profiter à leur façon des ressources du village. Le choca ainsi que les petites mains qui le travaillent attendent les visiteurs dans une ambiance agréable.

 

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 10:16

Lorsqu’un arrachage de résineux dans la zone de sauts de la forêt de l’Étang-Salé a failli tourner à la mise à nu de près de 40 hectares, les associations réagissent immédiatement. L’ONF heureusement, a rapidement rectifié le tir.

 

Deux associations, l’ACPEGES et l’ACSP étaient présentes sur le site de la savane de la forêt domaniale de l’Étang-Salé en ce lundi 19 juillet. Elles se tenaient plus précisément sur la zone de saut qu’utilisent régulièrement les parachutistes du 2e RPIMA de Pierrefond. Joël Calteau pour l’ACPEGES et Gaëtan Hoareau pour l’association citoyenne de Saint-Pierre, eurent alors l’impression d’assister à un défrichage sauvage de cette zone. “Une zone de 40 hectares devait être tondue, expliquaient-ils. Mais la tondeuse broyeuse opérait quasiment un labourage et le sol était quasiment mis à nu”. Les résineux présents sur cette zone (des Prosopis) se devaient en effet d’être enlevés pour ne pas gêner les atterrissages des parachutistes et qu’ils n’endommagent pas leurs parachutes. “Mais de nombreux oiseaux sont présents à cet endroit, poursuivent les membres des deux associations. Et si on ne met pas en cause la nécessité d’enlever les quelques épineux pour le confort des utilisateurs militaires, il nous semble que la méthode brutale utilisée est inadaptée”. L’office national des forêts fut alors alerté, et ce dernier intervenait rapidement pour que cette opération adopte plutôt la méthode douce. “Cet endroit est géré par l’Onf, précise Patrick Sobera. Mais l’armée a une concession et le droit de l’utiliser. Il y a aussi les joggers ou les chevaux et nous devons faire cohabiter tout ce petit monde, dans le respect et la préservation du milieu naturel”.

 

FAIRE COHABITER DES PUBLICS VARIÉS

 

L’agent forestier de ce secteur expliquait que cette tonte se faisait auparavant de manière naturelle, par les nombreux bovins qui peuplaient le site. “Mais lorsque ces animaux n’ont plus été gardés, nous avons dû les parquer et seules quelques chèvres assuraient alors le défrichage. Cela ne suffisait pas et il est donc nécessaire de l’effectuer nous-même car c’est une espèce envahissante”. L’entreprise TEPA de Saint-Joseph travaille régulièrement avec l’ONF et c’est elle qui était chargée de cette tonte. “C’est une société qui effectue un excellent travail, poursuit Patrick Sobera. Mais il est vrai que sur quelques centaines de mètres carrés qui ne présentent pas d’intérêt particulier sur le plan écologique, le broyage s’est effectué trop près du sol. Et si nous avions travaillé de la même manière sur les 40 hectares de la zone, cela n’aurait pas été une bonne chose pour tous les oiseaux qui s’y trouvent. Même si nous ne sommes pas dans une période de nidification, nous avons demandé de ne plus toucher à l’herbe”. Le tir fut donc rapidement rectifié par l’office national des forêts et l’entreprise TEPA. Une petite erreur qui finalement fut sans conséquence et ne revêtait aucun caractère grave. Mais cela confirmait que les associations citoyennes exerçaient sur cette forêt une surveillance étroite. Et ça, les membres de l’ONF s’en réjouissent.

 

Vous pouvez consulter le site des associations ACPEGES et ACSP à l’adresse : http://citoyennedestpierre.viabloga.com.

 

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21 juillet 2010 3 21 /07 /juillet /2010 10:12

Le chantier de la nouvelle gare routière de Saint-Paul est stoppé à cause d’une entreprise défaillante. L’équipement ne sera pas livré avant début 2011. Le TCO devra débourser un surcoût de 250 000 euros.

 

Mauvaise nouvelle pour les usagers des transports en commun. Le chantier de la nouvelle gare routière de Saint-Paul est à l’arrêt depuis mai. En cause, une défaillance de l’entreprise en charge des principaux travaux (SEC BTP). “Ça fait deux mois que nous n’avons plus de leurs nouvelles, indique Sabir Vally, le directeur général adjoint du TCO, maître d’ouvrage du projet. Après renseignements, l’entreprise serait toujours en activité, mais ses responsables sont injoignables”. Le prestataire en question était chargé du gros œuvre, des charpentes et couvertures du nouvel équipement. Les livraisons de fournitures étant suspendues, cette défaillance empêche la poursuite du chantier et pénalise l’activité des deux autres intervenants (GTOI et SET). Conséquences : la livraison de la gare, prévue initialement pour avril dernier, ne devrait pas intervenir “avant fin 2010 ou début 2011”, annonce le TCO. “Il n’y aura pas de rupture dans le service rendu aux usagers, souligne Sabir Vally. Simplement, la gare provisoire sera exploitée plus longtemps que prévue”.

 

VERS UN QUATRIÈME APPEL D’OFFRES

 

Pour le TCO, cet aléa va tout de même générer un surcoût non négligeable : 250 000 euros. Soit 50% du montant investi par l’intercommunalité pour rénover et agrandir un équipement devenu vieillissant. La construction de la nouvelle gare devait coûter 2 millions d’euros. 75% de cette somme était financée par l’État et le Département. Pour l’heure, impossible de savoir quand le chantier reprendra son cours. Le TCO vient d’adresser une mise en demeure à l’entreprise fantôme. Si cette dernière ne se manifeste pas, il faudra repasser par un nouvel appel d’offres, le quatrième du nom pour ce projet initié depuis 2007 ! “On fera au mieux, avec le souci ne faire subir aucun désagrément aux usagers”, assure Sabir Vally. Exploitée par la Semto, la gare routière de Saint-Paul est la deuxième de l’île, après Saint-Denis, en terme de fréquentation et de trafic : 8000 passagers par jour, 650 rotations de bus, 21 lignes en service.

 

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 13:20

Tout a commencé par un reportage diffusé sur Antenne Réunion en janvier 2007. De leur séjour à Madagascar, le journaliste Jean-Marc Collienne et l’ancien rédacteur en chef de la chaîne privée, Christian Thoulon, ont ramené des images de familles mourant de faim, d’enfants squelettiques au ventre gonflé par la malnutrition… La cause ? Une terrible sécheresse qui sévit chaque année dans le sud de la Grande Ile et plus particulièrement dans la région d’Androy. Les images ont bouleversé la Réunion et neuf mois plus tard, sous l’impulsion de l’association Kéré (famine en malgache), les deux hommes ont récolté pas moins de 410 000 euros de dons. Mais qu’est devenu tout cet argent ? Le magazine Grand angle consacrera justement son numéro de ce soir à cette question. “Nous voulons montrer aux Réunionnais ce que nous avons pu faire avec leur argent, explique Jean-Marc Collienne. En deux ans, 61 citernes ont été construites dans les écoles en dur, 10 impluviums ont été restaurés et un impluvium neuf a été construit dans un village. Grâce à l’eau de pluie récoltée, les enfants traversent la période de sécheresse en ayant de quoi boire, mais aussi de quoi cuire le riz pour manger”. La construction de ces structures a eu des conséquences sur la fréquentation des écoles. Dans certains établissements, le nombre d’élèves a en effet augmenté de 50%. Des comités de gestion ont également été mis en place pour s’occuper de la répartition de l’eau dans les villages. “Tout l’argent n’a pas été utilisé, précise Jean-Marc Collienne. A la fin des travaux, il restait un excédent de 75 000 euros, plus les 25 000 euros de billets non remboursés (ndlr : car non réclamés) pour le concert annulé de Johnny Hallyday. Actuellement, nos caisses renferment 100 000 euros. Cet argent servira à construire cinq nouvelles citernes et à restaurer d’autres impluviums, toujours dans la région d’Androy”. Chaque émission sur l’opération Kéré réveille la générosité des Réunionnais, toujours prêts à ressortir leur porte-monnaie pour les petits Malgaches. Cette fois, pourtant, le journaliste télé prévient qu’il ne lance plus d’appels aux dons. “Nous avons monté cette opération pour aider les gens qui mourraient de faim et parce que les Réunionnais nous l’ont demandé, explique-t-il. Mais nous n’avons pas vocation, Christian Thoulon et moi, à poursuivre nos activités associatives. Dès que l’opération sera achevée, nous arrêterons tout nous aussi”

 

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18 juillet 2010 7 18 /07 /juillet /2010 06:15

La Réunion a enfin sa nouvelle reine de beauté. Elle s’appelle Florence Arginthe, elle a 18 ans et elle est originaire de Saint-Joseph. Les Réunionnais l’ont choisie pour être leur ambassadrice de charme pendant une année et pour porter les couleurs de l’île à l’élection de Miss France.

 

A l’issue de plus de plus de trois heures de spectacle (interminable !), Florence Arginthe a été sacrée Miss Réunion 2010. Sans grande surprise, puisque la jeune fille était déjà annoncée gagnante, d’après un sondage de notre site internet Clicanoo. Mais à l’annonce de son sacre, hier, Florence a mis quelques secondes avant de réaliser qu’elle était bien la nouvelle reine de beauté de l’île. Elue uniquement par les téléspectateurs. Pour la première fois, en effet, le public était seul à départager les cinq finalistes. Submergée par l’émotion, et pour ne pas déroger à la règle, la nouvelle miss a versé quelques larmes de joie. Celle qui rêve de devenir hôtesse de l’air, prof d’anglais ou interprète de conférence, n’en est pas à son coup d’essai. En novembre 2009, elle a été élue Miss Saint-Joseph, un titre qui lui a permis d’apprendre le métier d’ambassadrice de charme. D’une commune, elle passe donc à la Réunion entière. « En tant qu’ambassadrice de ma commune, je participe à tous les événements qu’elle organise, comme les manifestations festives, les inaugurations d’un centre médical ou d’un établissement scolaire… Ça me donne déjà une petite idée du rôle de miss Réunion, même si j’ai conscience que ses engagements et ses devoirs sont beaucoup plus importants », confiait-elle il y a peu dans les colonnes du Journal de l’Île. Pour la seconder durant son règne, Florence pourra compter sur le soutien d’Emmanuelle Gorlin et Laura Hoareau, respectivement élues première et deuxième dauphines. Ces dernières seront davantage sollicitées lorsque notre miss Réunion s’envolera pour la métropole afin de tenter de décrocher la couronne de miss France. L’élection nationale se tiendra le samedi 4 décembre au Zénith de Caen. On lui souhaite bonne chance. Pour les Réunionnais qui l’ont élue, elle a déjà toutes les qualités d’une grande reine.

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 13:27

Le Vatican a durci les règles contre la pédophilie au sein du clergé, introduisant des procédures accélérées pour les cas les plus urgents, augmentant de 10 ans la durée de la prescription et assimilant les abus sexuels sur des handicapés mentaux à la pédophilie.


Ces nouvelles normes prévoient en particulier "des procédures accélérées pour régler les cas les plus urgents et graves, permettant la désignation de laïcs dans les tribunaux ecclésiastiques", a précisé le Vatican dans un document baptisé "normes sur les délits les plus graves" et présenté par le porte-parole, le père Federico Lombardi. Elles portent la prescription des faits de dix à vingt ans après l’accession à la majorité de la victime, "assimilent l ?abus sexuel sur des handicapés mentaux à celui sur mineurs, et introduisent le délit de pédopornographie". Toutefois, les nouvelles procédures ne comprennent pas un "ordre explicite" pour les Eglises locales impliquées dans des enquêtes sur les abus sexuels de s’adresser à la justice civile.


En tenir à ce qui est prévu par les lois civiles fait partie des indications fournies par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi dès les phases préliminaires de l’enquête canonique, comme cela est expliqué dans le Guide publié il y a quelques temps", rappelle simplement jeudi le Vatican. L’Eglise catholique est secouée depuis plusieurs mois par une avalanche de scandales pédophiles commis en son sein, tant en Amérique du Nord et du Sud qu’en Europe.

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 13:22

Qu’il est beau cet étang. On a l’habitude de profiter du panorama côté berges. Ou depuis le pont métallique qui domine le plan d’eau. Et si on allait le taper de près, le plan d’eau ? Rendez-vous est pris un dimanche matin pour un baptême de ski nautique avec le moniteur du ski club de Saint-Paul. Disons-le tout net, je n’y fonce avec un enthousiasme débordant. La première fois que j’ai chaussé des skis, adolescent, du côté de Maurice, ça s’est soldé par un fiasco. Impossible de sortir de l’eau, pas d’équilibre, bouillon sur bouillon… Quinze ans et quelques kilos plus tard, ça ne s’annonce guère mieux. Mais bon, tentons. Mon moniteur du jour, Christophe Lefour, compétiteur chevronné, me briefe en cinq minutes : "L’important, c’est de rester compact, en boule, de ne pas se lever tout de suite. Quand tu sens partir, tu te lèves progressivement, tu campes sur l’avant des pieds, jambes fléchies, bras tendus". Première émotion, l’immersion dans une eau à 20 degrés, trouble, marron… Sûr qu’on ne risque pas les mycoses dans cet étang, cuvette des ravines de Saint-Paul ? "Pas de souci répond Christophe. La Drass effectue régulièrement des prélèvements. Y a rien du tout. La zone où l’on va skier est bien oxygénée".

 

TASSES SUR TASSES

 

Le bateau in board de 310 chevaux démarre. Assis dans l’eau, pointe des skis dehors, je me sens décoller en moins de deux. Lever trop brutal, et hop, premier gadin. Christophe me corrige : "Reste accroupi le plus longtemps possible. Et quand tu lèves, reste bien fléchi sur tes jambes, pas trop en avant". Ok, pigé. Mais rien n’y fait. Les deuxième, troisième et quatrième tentatives se soldent par le même échec. J’accumule les tasses, je perds mes skis. La fierté du bodyboarder - vingt ans de pratique - en prend un coup. D’après Christophe, ceux qui ont déjà fait un sport de glisse (aquatique ou alpin) sont vite à l’aise. Tu parles… Comme ça ne marche pas avec la corde, le moniteur me propose une barre fixe parallèle au bateau. Bon plan, c’est un peu mieux. Je parviens enfin à me mettre debout sur quelques dizaines de mètre. Au prix d’une intense crispation musculaire. C’est que ça dépote le ski nautique ! Même à seulement 60 kilomètres/heure, l’impression de vitesse est saisissante. Et dire que les pros du tremplin arrivent lancés à 130 km/h. Entre deux nouvelles gamelles, je savoure furtivement cette sensation grisante de rouler sur l’eau, au coeur de la plus vaste zone humide de l’océan indien. Rappelons que l’étang Saint-Paul est classé réserve naturelle depuis trois ans. Et que la commune de Saint-Paul prépare actuellement un plan de gestion destiné à préserver la remarquable biodiversité du site. À ce titre, la pratique du ski nautique, dénoncée de longue date par les écologistes, pourrait être remise en cause. Pour l’heure, les membres du club balaient cette perspective et se disent confiants.

 

COURBATURES PENDANTS DEUX JOURS

 

Retour au ponton. Mon baptême de ski nautique n’aura duré que douze minutes. Mais ça suffit. Car j’ai l’impression d’avoir surfé deux heures. Je ne soupçonnais pas une telle intensité physique. Tous les muscles sont sollicités. Bilan de l’expérience : un genou enflé, des courbatures pendant trois jours et la confirmation que je ne serai jamais Patrice Martin (Ndlr : la référence de la discipline). Christophe me débriefe gentiment : "T’étais trop droit, t’as pas assez fléchi sur les jambes". Respect à la centaine de pratiquants locaux qui fendent l’étang tous les week-ends. En particulier à cet homme de 75 ans, qui a pris le tour après moi. Lui au moins est revenu les cheveux secs. Et n’avait pas un goût boueux dans la bouche. Sympa le ski nautique, mais je ne suis pas prêt de recommencer.

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 13:20

Le centre propose comme chaque année deux thèmes. Les mesures préventives à prendre contre les moustiques avec l’ARS et l’intervention Casud pour la réduction des déchets. Le programme est tout de même assez fluide, le but étant que les enfants se sentent avant tout en vacances. Rendez-vous à 9 heures, ce qui laisse aux enfants le temps de déjeuner chez eux en famille. Après leurs activités, les marmailles ont une pause d’une heure et demie pour manger. Des animations leur sont proposées pendant cette pause, comme des mini-spectacles de maloya ou de sega préparés par les enfants. Ils reprennent à 13h30, ce qui leur laisse encore un peu plus de deux heures de travaux et d’activités car à 16 heures, les enfants rentrent chez eux. Les activités sont variées : jeux sportifs, piscine et cinéma dans le centre multimédia de l’Entre-Deux. Chaque semaine, une sortie est programmée : la bananeraie à Sainte-Rose avec dégustation et visite guidée, le parc aquatique de Saint Gilles et le domaine des Tourelles à la Plaine-des-Palmistes. Le vendredi 30 juillet, date de fin du centre, une représentation aura lieu pour réunir une dernière fois enfants, animateurs et parents. “Les enfants attendent le spectacle impatiemment car ils préparent des animations, du théâtre, des sketches et des défilés”, raconte Gaston avec des yeux de petit garçon. Le centre de loisirs comprend sept groupes d’enfants, quatre de 6-8 ans, deux de 9-12 ans et un de plus de 12 ans. Chacun d’entre eux possède le nom que les jeunes lui ont attribué, ce pourquoi Gaston se retrouve à appeler les Minimoys, les Espagnols ou encore les Chikmuns et les Chipettes pour qu’ils se mettent en rang pour une photo. “J’ai dit aux enfants de m’appeler par mon prénom. Je trouve que le respect passe avant tout dans les centres avec les enfants. Ici personne ne dit de grossièreté et même les animateurs font attention à leur langage. Nous avons la chance d’avoir des enfants polis et c’est vraiment agréable de travailler dans une situation pareille.”


PÂTE À MODELER ET PEINTURE SUR LES DOIGTS

 

En effet, les enfants, quel que soit leur âge, disent bonjour, au revoir, merci et arborent un sourire permanent. Gaston a deux enfants, sa fille et son garçon sont présents encore aujourd’hui dans la série plus de 12 ans mais “c’est la dernière fois papa, on est trop grand là”, disent-ils. En rentrant dans les classes, les enfants font des cartes d’invitations, travaillent la pâte à modeler, peignent et créent une magnifique lampe déco-bois pour les plus grands. L’accueil collectif des mineurs (ACM) se débrouille bien, les enfants sont heureux et aiment ce qu’ils font avec leurs copains et copines. Thomas Schneider a 19 ans, il est animateur au centre aéré et on le sent très à l’aise avec les marmailles. “J’aime bien travailler avec eux, ils sont marrants. Il y a toujours des petits ravageurs mais ils sont vraiment pas méchants. Très agités, mais c’est normal, 6-9 ans, c’est l’âge.” Les petites filles ont des décorations dans les cheveux, les garçons cherchent à être les plus forts… Une odeur de pâte à modeler et de la peinture sur les doigts, le centre de loisirs très aéré du petit village de l’Entre-Deux est un endroit agréable où laisser ses enfants s’amuser en toute sécurité.

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 13:15

L'aventure du conservatoire de Mascarin a commencé en 1986. L’association était alors installée à Saint-Denis, où elle partageait des locaux de l’Office national des forêts. En 1988, le conseil général achète les quelque 12 hectares de l’ancien domaine agricole de la famille De Chateauvieux dans les hauts de Saint-Leu, route des Colimaçons, et y installe le conservatoire. Six années passent pendant lesquelles l’aménagement avance ti pas ti pas. Les visiteurs n’ont accès qu’aux jardins qui bordent la grande case créole bardée de bois rouges, pas à la propriété où l’on commence à réunir des spécimens de la flore réunionnaise, endémique, indigène et exotique. En 1993, l’association reçoit le label national, mais traverse une zone de turbulences : les déficits se creusent. Le domaine ne reçoit que 10 000 visiteurs, ses horaires d’ouverture témoignent du manque d’enthousiasme de la structure, et les problèmes sociaux se font jour. En 1996, c’est dans ce contexte qu’arrive Daniel Lucas, l’actuel directeur. Successivement employé par l’Association pour la promotion du milieu rural, la direction de l’agriculture et de la forêt puis le conseil général où il prend en charge le secteur du tourisme, il reconnaît avoir été nommé pour son expérience et sa formation de gestionnaire. Quand il prend ses fonctions, il doit conduire trois chantiers : conserver le label conservatoire botanique national, apurer les dettes et calmer le feu social qui couve. La fréquentation est aujourd’hui passée à plus de 30 000 visiteurs. Sur le site, on peut apprécier les jolies choses, goûter au plaisir de contempler des végétaux qui n’existent qu’à quelques exemplaires au monde, mais il y a un sens derrière tout ça, une histoire qu’on vous raconte. Cette histoire est écrite dans l’aménagement de cinq collections paysagères.

 

Collection vivante

 

Depuis 1998, cinq hectares sont ouverts aux publics. Un voyage dans l’univers végétal de la Réunion. Dans cet hectare de vie végétale réunionnaise recomposé à Mascarin, on compte 50 espèces menacées. Mais ces plants, ces bois, ne sont pas alignés comme autant de perles sur un collier. Elles sont assemblées comme elle ont dû l’être à une époque. On a respecté jusqu’à l’étagement des plantes. En bas, sur un lit de sable, les variétés de bord de mer, au bout du chemin, les arbres qui poussent à 700 mètres d’altitude. Ce n’est pas un parti pris esthétique, mais un message plein de sens : certes, il y a des espèces menacées, mais ces espèces vivent et prospèrent au sein d’un environnement favorable. Et c’est au final cet environnement dans son ensemble qu’il convient de sauvegarder. Clin d’œil de la topographie : en arrivant au plus haut point de ce sentier botanique, on domine toute la pente qui descend vers Saint-Leu. On peut alors comparer l’existant et la reconstitution faite au conservatoire. Ou plutôt non, on ne peut plus comparer, seulement se demander comment quatre siècles de présence humaine ont à ce point pu transformer les paysages. Un peu plus loin, la collection de plantes lontan apporte quelques explications. On y trouve réunies les principales plantes introduites, accompagnées d’un récit des étapes de la déforestation. On retrouve ainsi le café, les épices, les arbres fruitiers, ainsi que la canne à sucre et le géranium. Autant de cultures que l’on a lancées en défrichant les forêts originelles. La forêt réunionnaise des origines n’est pas généreuse : seules trois arbres donnent des fruits relativement comestibles. Dans la collection "verger", une cinquantaine d’arbres fruitiers introduits prennent le soleil. C’est là qu’est présenté le goyavier, et les guides ne manquent pas de signaler que ce robuste fruitier a échappé à ceux qui l’ont mis en culture pour se répandre à l’envi. On évoque ainsi la question cruciale des pestes végétales, ces plantes qui se développent au détriment des forets originelles et menacent le paysage d’uniformisation. La lutte contre les pestes biologiques est une grande préoccupation de l’équipe scientifique du Conservatoire qui lancera probablement avant la fin de l’année le programme Invasion Biologique (en abréger Invabio), qui vise à la détection précoce et à la lutte contre les pestes végétales. La collection des succulentes montre les étonnantes capacités d’adaptation des plantes grasses et cactées à des conditions naturelles particulièrement hostiles. Quelques-unes de ces succulentes n’existent qu’à la Réunion. C’est le cas du lomatophyllum macrum, une espèce menacée dont le conservatoire a recueilli les graines, les a mise en semence afin d’engager tout prochainement une opération de renforcement de population. Le volet pédagogique du Conservatoire, c’est en outre un service de documentation et une bibliothèque bien fournie.

 

Un espace dédié à la préservation des espèces

 

La conservation des espèces passe également par un sauvetage en bonne et due forme. Il s’agit de ramener au conservatoire des graines des plantes rares, de les mettre en culture, de comprendre leurs mécanismes de reproduction, de savoir quel ennemi, naturel ou non, freine leur développement. C’est la conservation ex situ, hors du milieu naturel. Quand le processus de multiplication des plants est bien compris, on peut envisager des opérations de renforcement de la population en milieu naturel. Avec les jardiniers, on arpente la serre et la pépinière du conservatoire. Là sont mises en culture les espèces rares, les semences collectées avec autorisation expresse du ministère. Les registres regorgent de notes quotidiennes sur la croissance des plants. Actuellement, une serre est réservée aux lomatophyllum, une succulente menacée d’extinction. Les plants cultivés seront bientôt rendus à la nature. Dans une autre serre, on étudie toute une série d’arbres et de plantes indigènes mais communes. En dehors des serres, la conservation passe depuis quelques mois par une collection de plein champ. Sur des espèces au bord de la disparition, le choix a été fait de ramener des plants au Conservatoire pour les mettre en culture. On trouve ainsi le ruizia cordata, qui n’existe plus à l’état naturel qu’à quatre exemplaire, distant de plusieurs kilomètres les uns des autres. Cet arbre, auquel les croyances populaires prêtent encore des vertus magiques, a la particularité d’être sexué. La population est à présent trop morcelée pour espérer une reproduction par les voies naturelles. Au Conservatoire les jeunes plants tirés de ces souches vivent côte à côte. Le projet est de faciliter la reproduction afin de créer une population viable qui pourra regagner les forêts. Le dernier stade de conservation pratiqué occupe une vaste salle derrière le laboratoire. Une série d’étuves, d’armoire réfrigérées et de congélateurs ont été mis en service il y a peu. Dans ce nouveau labo, on recueille des semences. C’est une banque génétique. Les graines sont triées, déshydratées, puis mises en sachets étanches et entreposées à 4° ou à -15°. Tous les deux ans, des tests seront effectués pour s’assurer que le taux de germination est toujours correct. Pour mener à bien ce projet, et donc au final disposer de graines viables de toutes les plantes, il faudra des années, des décennies d’étude et de conservation...

 

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