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 Le Monde Tout Simplement

 

 

 

 

 

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Osons en parler et dite NON à la violence faîte aux femmes.

Ensemble réagissons.

Violences conjugales ou familiales : mettez fin au silence La violence conjugale se cache derrière plusieurs façades. De la violence physique à la violence psychologique et verbale en passant par les agressions sexuelles et tout autre contrôle, les formes d'agressions sont nombreuses et demeurent souvent inconnues de l'entourage. Les violences conjugales se retrouvent hélas dans toutes les couches sociales. Les données sont dramatiques. Une femme décède tous les 2 jours et demi en France sous les coups de son compagnon. Un chiffre qui ne prend pas en compte les violences plus sourdes, comme le harcèlement, la violence psychologique ou encore économique. En 2008, 157 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint en France. Au total, 675.000 femmes ont été victimes de violences lors des deux dernières années, soit de leur compagnon, soit d'un autre membre de la famille. Le gouvernement a choisi, en fin d'année dernière, d'attribuer le label de « grande cause nationale 2010 » à un collectif de 25 associations de lutte contre les violences faites aux femmes. Parmi les projets, l'expérimentation du bracelet électronique. « Il empêche le conjoint violent d'approcher à moins de 400 m de la victime. Il est relié à un centre de protection o๠des personnes surveillent sur écran les déplacements. Cela donne vraiment des résultats concrets. Si l'homme coupe son bracelet ou viole la mesure d'éviction, le dispositif sonne immédiatement. Cela se fait faire sur décision d'un juge uniquement ». Et puis, viendront très vite je l'espère, le téléphone d'urgence et l'aide au déménagement pour aider à la reconstruction, comme cela se pratique en Espagne. Pourquoi ces femmes prennent-elles le risque de rester avec des hommes qui ne les aiment pas ? On ne peut pas aimer en ayant un comportement violent. Elles se mettent en danger, s'il y a des enfants, soit ils sont les témoins de ces violences que certains reproduiront plus tard, soit ils sont aussi maltraités. Il existe des services qui peuvent les aider à se sortir de cet enfer et il ne faut pas hésiter à faire appel à eux. Loin de moi l'idée de faire un procès à la gente féminine, je veux également rappeler qu'il existe également des hommes battus, près de 100 000 en France, et on en parle peu. La pression psychologique, les coups, les insultes à longueur de journée peuvent être aussi l'apanage des femmes. Résister à une femme hystérique est loin d'être facile, si on a l'intelligence de ne pas vouloir répondre à la violence par la violence. Un philosophe disait que l'on est jamais fou pour soi, mais que c'est le rapport à l'autre qui peut vous faire devenir fou...certains esprits pervers ou malades sont très adroits dans ce type de pratiques, et par leur comportements violents vous interrogent sur votre raison d'être. Par ailleurs, la violence n'est pas seulement physique et il ne faut pas négliger d'en parler, voire même mettre l'accent très fortement sur la violence morale qui ne laisse pas de marques visibles par tout un chacun et qui est très difficile à évoquer. Cette violence est tout aussi mutilante et laisse des traces catastrophiques sur les personnes. Cette violence conjugale est très difficile à prouver et pendant ce temps ces « monstres » vivent dans l'impunité totale. La violence touche bien plus de couples qu'on pourrait le penser, et cela dans tous les milieux sociaux. On estime qu'environ une femme sur cinq a rencontré ou rencontrera la violence dans son couple ! Une proportion énorme. Comment reconnaître les manifestations de violence dans le couple ? (d'après Jérôme Vermeulen, psychologue) « L'agresseur est présenté au masculin, l'agressée au féminin, cela correspondant au schéma le plus classique de la violence entre conjoints. La liste ci-dessous n'est pas exhaustive. Verbalement, il crie dessus, vous insulte, vous accuse, vous culpabilise. Il vous critique à répétition, dénigre votre travail, votre ménage, votre cuisine. Il vous menace, de vous quitter par exemple, ou de 'péter les plombs' (être violent physiquement) si vous continuez à vous opposer à lui. Physiquement, il vous bouscule, vous empoigne, vous secoue, vous pousse, vous jette dans le fauteuil, vous serre le bras, vous mord, vous frappe, vous pince... Il n'accepte jamais votre avis, vos suggestions, vos demandes. Il va prendre des décisions impliquant le couple sans vous en parler d'abord pour savoir ce que vous en pensez. Il fait mine de ne pas écouter ce que vous dites. Comme si vous étiez stupide ou inintéressante. Il vous dénigre devant les autres, fait mine de s'énerver quand vous parlez. Il vous surveille, veut savoir qui vous a appelé, qui vous a envoyé un SMS, veut le lire, vous accuse. Il se montre excessivement jaloux, suspicieux. Petit à petit, il vous isole de vos ami(e)s, de vos relations, de vos parents. C'est à chaque fois une scène. Lui par contre refuse de vous dire ce qu'il fait, qui il voit. Cela, vous dit-il, ne vous regarde pas. Il vous menace, parfois avec une arme ! Vous dit carrément qu'il va vous tuer ou tuer les enfants si vous faites quoi que ce soit. Il vous fait peur. Il vous oblige à avoir des relations avec lui alors que vous ne le souhaitez pas, il vous a violée. Il détruit les objets auxquels vous êtes attachée, occupe tout l'espace dans la maison ». Et puis, dernier point que je souhaitais évoquer sur le sujet, c'est la violence des enfants envers leurs parents ou inversement. Les relations des adolescents avec leurs parents sont parfois tellement conflictuelles qu'un climat de violence apparaît. « Etre parents, ça ne va pas de soi, ça s'apprend... Dès les premiers instants de vie de l'enfant, les choses se mettent en place. C'est dans l'interrelation parents/enfants que tout se construit, et s'ajuste. La façon dont chaque adulte va appréhender et occuper cette fonction parentale dépend de sa propre histoire. La réalité est complexe, il n'y a pas de « bons » et de « mauvais » parents. Toute famille peut rencontrer des dysfonctionnements, des insatisfactions (...) les parents, comme les enfants, font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils sont. L'adolescence est en effet une période de fragilité, les conflits sont difficiles à gérer, les transformations physiques et psychologiques s'avèrent parfois de véritables traumatismes. La violence peut alors prendre la place des mots ». N'hésitez pas à consulter les dossiers thématiques disponibles sur le site internet : http://www.jeunesviolencesecoute.fr vous y trouverez la réponse à de nombreuses questions que peuvent se poser tant les enfants que les parents. Quelle que soit votre situation, à la moindre interrogation, il ne faut surtout pas hésiter à faire appels aux numéros spécialisés ou à entrer en contact avec des associations pour vous aider et vous donner les conseils adaptés. Ne vous laissez pas entraîner dans la spirale du silence, ne vous refermez pas et osez en parler. C'est un combat qu'il est quasiment impossible de mener seul(e). Ceux ou celles qui ont subi des violences ont souvent été sauvées grâce aux témoignages d'autres victimes, témoignages souvent recueillis par des associations d'aide aux victimes. Cette entraide reste l'un des moyens les plus efficaces pour lutter contre les violences. Vous pouvez être l'un des maillons de cette chaîne d'entraide en apportant votre témoignage. Brisez la chaîne du silence, votre témoignage peut contribuer à sauver des vies, ne l'oubliez pas

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